Interview du médium de renom Gaëlle Bouet, Médium pure, clairvoyante et clairaudiente dans l’Hérault
Bonjour Gaëlle, merci d’avoir répondu à l’interview de voyances.com. Est-ce que l’on naît médium ?
J’ai la conviction que l’on naît tous médiums oui.
L’incarnation met en sommeil nos mémoires, notre âme, cependant, se rappelle. Mais il peut se passer parfois des décennies pour que ces mémoires reviennent dans notre esprit humain. Quelque part à l’intérieur de nous ce médium est en sommeil. Je parle ici des personnes qui n’ont pas repris conscience de ces capacités. Quand on commence à en prendre conscience, on peut travailler pour se reconnecter à son âme et donc à ses mémoires. C’est souvent ce que font les médiums pour se reconnecter à cette part d’eux et développer leurs capacités.
Parfois, on sait que l’on est médium très tôt dans l’enfance parce-que l’on vit des expériences étranges. C’est à ce moment du développement que je trouve important que les parents expliquent ce qu’il se passe. Si on ne s’intéresse pas à tout cela, on passe à autre chose et on continue notre vie comme si de rien était. En revanche, si on creuse, on se rend compte que l’on a peut-être des capacités à lire dans le passé, ou faire des rêves… Et donc, que l’on est médium.
Pour résumer nous naissons tous avec ces capacités que certains appellent des « dons », mais nous choisissons ou pas de les travailler.
Qu’est-ce qui vous a conduit aujourd’hui à exercer en tant que médium ?
J’ai pris conscience de mes capacités « sur le tard ». Je savais que j’étais différente (si je puis dire), puisque j’avais eu des expériences étonnantes, et des ressentis toujours vrais sur les personnes. Ma grand-mère est médium, comme sa grand-mère avant elle. A l’époque il ne fallait pas en parler. C’est, je pense, ce qui m’a bloqué pendant longtemps. Je portais les mémoires de ma lignée qui disaient que c’était mauvais d’en parler. Et même « qu’on » pouvait m’enlever ces capacités si je le faisais.
Depuis toujours j’échange beaucoup avec ma grand-mère sur le sujet. On partage nos expériences. Je l’ai toujours admirée, juste à m’assoir à coté d’elle elle savait tout. Mes grossesses, mes blessures, mes expériences de vie ! Et elle a toujours eu le tact pour m’en parler.
Une fois passé ce « blocage » de peur d’être reconnue, je ne m’en sentais plus légitime. Là encore il m’a fallu travailler sur moi. C’est là que j’ai connu O’ de Esor Terruma’. Je lui ai commandé une guidance, et elle m’a dit que j’étais clairaudiente et qu’il fallait que j’arrête de douter de moi. C’est ce qui m’a lancée. J’ai eu le déclic et pas mal de prise de conscience. Je me suis rendu compte que j’avais toujours entendu.
J’ai commencé à proposer des voyances gratuites sur Facebook tout en suivant les enseignements de O’. Elle m’apprenait à canaliser ces capacités. Pendant cette formation de clairaudience, ma clairvoyance s’est révélée. Et encore une fois, je me suis rendu compte que je voyais depuis toujours. Lorsque je croisais des gens, que je pensais à eux, je voyais des scènes de leur vie.
Voilà comment j’en suis là aujourd’hui. Grâce à deux personnes qui m’ont révélée. Ma grand-mère en premier lieu, que j’idéalise, et O’ qui a su me bouger pour en arriver là et que je ne remercierai jamais assez pour son aide.
Comment se caractérise votre pouvoir, avec ou sans support ?
Je travaille sans support. Je n’ai besoin de rien pour voir, pour entendre ou ressentir. Ni même de me conditionner ou de ritualiser avant une consultation. J’essaie quand même de garder un procédé de mise en condition avant mes consultations, mais ce n’est pas une obligation. Je peux entendre des défunts pendant que je balade, souvent en nature au calme. Ou des êtres de la nature justement. Comme avoir des flashs ou visions alors que je suis au restaurant.
Aujourd’hui, je me connecte à mon consultant via sa voix en consultation téléphonique. En présentiel, je me laisse infuser par les énergies de la personne. Je prends toujours la date de naissance des personnes concernées mais je pense que c’est juste pour me rassurer… (sourire).
Donc quand j’ai la personne au téléphone, après l’avoir écouté me décrire la situation, je la vois physiquement en clairvoyance. Cela me permet d’avoir la confirmation qu’il s’agit bien de mon ou ma consultante afin de me connecter à son soi intérieur. La voyance commence à ce moment-là.
Je procède de la même façon si ma consultante ou mon consultant me parle d’une autre personne. Lorsque le contact est bien établi je ressens leur état d’esprit à l’instant « T », leur caractère, leur réaction face à la situation donnée. Je vois donc l’avenir suivant les situations, les personnes, et je traduis mes visions grâce à mes ressentis. Ma clairaudience n’est pas prédominante pour les consultations de voyances.
Je propose également des consultations de guidances. Je prépare ces consultations en amont. Là en revanche, c’est essentiellement ma clairaudience qui domine. Avec le prénom de la personne et sa date de naissance je contacte ses guides, ou toute entité qui souhaite lui venir en aide. Cela peut-être aussi son âme. Parfois un défunt proche peut aussi se présenter afin de transmettre un message.
Lorsque j’ai le lien avec les guides de la personne, je ne me préoccupe pas de savoir qui ils sont exactement. Ce n’est pas d’une haute importance pour moi, comme de connaître leur nom. Je fais donc appel à eux pour savoir sur quoi va porter la guidance. Blessures diverses à guérir, blocages karmiques etc… Je ressens également l’état d’esprit du consultant. Cela m’aide à mettre en place un processus de guérison.
Pendant la consultation : J’échange avec la personne, je lui transmets tous les messages que j’ai reçu, et sur quoi va se porter la guidance. Je canalise pour elle les conseils de ses guides afin qu’elle puisse se sortir de ses blocages, et je la conseille, toujours au travers de ses guides, vers des méthodes de guérison adaptées. Je précise que c’est le consultant qui va effectuer ce travail et non moi.
Lors de mes consultations, le mot d’ordre est le respect. Cela va dans les deux sens. Il est important d’avoir conscience que le médium ou la voyante peuvent interpréter un message de façon erronée. Les informations canalisées passent par notre système interne qui doit « traduire » avec des mots ce que nous ressentons, ou ce que nous voyons. Parfois, la traduction peut être défaillante. Le consultant garde son libre arbitre pour suivre ou non les conseils donnés lors de la guidance.
Quels sont les domaines les plus demandés ?
Le sentimental est le plus demandé, mais j’ai aussi beaucoup de personnes qui me consultent pour le domaine professionnel, et de plus en plus pour des affaires juridiques. En guidance, cela concerne toujours des schémas négatifs répétitifs…
S’habitue-t-on, un jour, à voir tout, sur tout le monde ?
Je me permets ici de clarifier cette question. On ne voit pas tout, tout le temps et sur tout le monde. Heureusement ! Donc en reformulant, la question serait, « s’habitue-t-on, un jour, à avoir certaines informations (flashs, messages ou ressentis) sur les personnes qui nous entourent ? ».
Personnellement je l’ai toujours vécu donc, oui, je pense que l’on s’y habitue… Cependant, il y a des situations où je préfèrerais ne rien savoir ou ne rien ressentir.
Quels genres de situations ?
Lorsque cela concerne des proches. Savoir dès le départ qu’une histoire sentimentale ne va pas durer. Ou avoir des flashs d’une personne qui me montre comment elle vit dans son intimité, ou les blessures qu’elle porte, alors qu’en apparence tout va bien.
Je n’aime pas vraiment cela parce-que j’en souffre moi-même. Parfois les flashs ou visions reflète une solitude intérieure, ou des situations de souffrance qu’a vécu la personne. Il n’y a rien de bien à savoir cela. On me demande souvent si je partage ce genre de ressentis en direct avec la personne, non je ne le fais pas. Chacun doit vivre les expériences qu’il a vivre sur cette Terre, et je m’interdis d’imposer le futur, ou le passé souffrant à une personne sans qu’elle me l’ait demandé. Je ne transmets rien sans en avoir eu une demande claire au préalable. Mon avis personnel est qu’en tant que médiums nous ne devons pas prendre ce genre d’initiative.
Comment maîtriser vos capacités ?
En les travaillant au quotidien. Je vois mes capacités comme un muscle qu’il faut entretenir et apprendre à connaître et à maîtriser. Parfois, comme tout médium je suppose, il m’arrive d’avoir des expériences inattendues, la nuit, la plupart du temps. C’est le moment de « l’entre-deux », où on lâche prise.
J’essaie au maximum de me fermer intérieurement. Etant hypersensible et avec un trouble du déficit de l’attention, j’ai vite appris à m’enfermer dans ma bulle pour éviter d’être « polluée ».
Qu’est-ce que vous ne dites jamais à un(e) client(e) ?
Je pars du principe que si les êtres de lumière, les anges, les guides, me transmettent un message, c’est que je dois le partager. Comme dit plus haut, le consultant attend des réponses. Ce que je peux capter en dehors d’une consultation, je ne l’impose pas à la personne concernée si elle ne me l’a pas demandé.
Quelle est la voyance dont vous êtes la plus fière ?
J’ai aidé une amie à retrouver son père biologique. Elle avait déjà des indications sur lui et avait déjà vu plusieurs voyantes qui l’amenaient sur de fausses pistes, vers des hommes différents. Un soir je pensais à elle (je ne connaissais pas encore son histoire), et j’ai entendu « elle est triste », alors j’ai demandé pourquoi. On m’a répondu « par rapport à son père ». Etonnée et attristée par cette nouvelle, j’ai voulu la vérifier. Je lui ai donc envoyé un message le soir même.
Après avoir confirmé ce message, elle m’a demandé si je pouvais avoir des réponses et si je pouvais l’aider. J’ai accepté avec une certaine appréhension. J’ai eu des flashs très précis sur la maison où vivait son père, lui ai indiqué exactement à quel moment elle allait s’y rendre, le mois et le jour, comment cela allait se passer. Tout s’est déroulé comme je lui avais indiqué, et la maison était comme celle que j’avais décrite. Elle a reçu la confirmation que cet homme était bien son père biologique quelques semaines plus tard.
Je ne peux pas parler de « fierté » concernant cette voyance, j’étais juste la personne qui pouvait l’aider à ce moment-là. Cela lui a permis de tourner une page de sa vie, et à continuer à cheminer.
Portez-vous un intérêt pour d’autres domaines ésotériques ?
J’ai découvert la chiromancie de façon très atypique ! Je vous raconte… Pendant une longue période, j’entendais la phrase « Tu es FALI ». Elle tournait en boucle dans ma tête. J’ai fait des premières recherches sans succès. Plusieurs semaines ou mois après, j’ai de nouveau entendu ce mot. J’ai repris mes recherches et j’ai enfin trouvé. Le moteur de recherche a traduit le mot sans que je lui demande, « El Fali » en Turc fait référence aux lignes de la main, « Fali » étant la divination. On me disait donc « Tu es Chiromancienne ».
Je me suis lancée « sur le tas » en demandant à plusieurs personnes si elles voulaient me prêter leurs mains. Aussi étrange que cela puisse paraître, je lisais dans leurs mains, avec datation de tous les événements importants de leur vie. Ma médiumnité ajoutait un plus à la lecture, puisque je pouvais remonter à la conception et avant dans certains cas.
Aujourd’hui cela m’intéresse toujours, mais j’ai dû arrêter de pratiquer par manque de temps. C’est un domaine que je dois encore explorer, et comme je vais bientôt me consacrer à 100% à la médiumnité et la voyance, je vais enfin pouvoir le travailler en profondeur. J’ai déjà pris contact avec une grande chiromancienne qui m’a demandé de tester sur elle. Très intimidée, je l’ai fait. Elle a été très surprise par mes datations car les chiromanciens ont une technique pour trouver les dates, alors que pour moi cela se caractérise par des formes et des dessins dans les mains. Je vais donc peut-être suivre l’une de ses formations qui me permettront de me perfectionner et de le proposer en consultations.
A quelle forme de spiritualité vous rattachez-vous ?
La mienne ! Je crois en tout et en toutes choses. Je me rapproche des figures Chrétiennes lorsque j’en ressens le besoin ou que j’ai une demande particulière. Mais je dirais que je me positionne plutôt dans une spiritualité polythéiste. Le Druidisme plus précisément. Mais je vis vraiment la spiritualité à ma façon et à l’intuition.
Où et comment peut-on vous joindre, téléphone, site internet, réseaux sociaux ?
Par SMS au 06 20 01 97 43
Mail : gaellebouetmedium@gmail.com
Site internet : https://www.gaellebouet.com
Mon profil Facebook : Gaëlle Voyante Médium | Facebook
Merci Gaëlle pour vos réponses, à très vite sur Voyances.com